Brute Minou Music Video
Réalisation, image & montage : Chloé Kaufmann
With Leïla Seri and Jane Roques-Fischer.

Premier disque pour Brute Minou, quatuor féminin aux trois quarts, qui nous envoie en moins de vingt minutes ce qui ressemble à un set urgent où tous les curseurs sont poussés au taquet. Textes, son, morceaux, tout est au point de rupture jusqu’aux jeux de mots qu’il fallait oser, parce qu’ici on est là avant tout pour faire du bruit sans intellectualiser à outrance.
C’est libérateur, il suffit d’écouter la pulsation cardiaque qui se dégage des huit titres pour capter l’énergie qu’elles envoient et la laisser nous prendre. Se déhancher, s’électriser et savoir s’amuser sans tout hachurer ni sous peser. Ce n’est pas pour autant qu’il faudra dénigrer le propos.

S’il semble s’engager avec légèreté et quelque inconséquence, celle-ci est à deux vitesses et il ne tient qu’à nous de pousser les rapports. Rien n’est fortuit, rien n’est gratuit dans ce qui est dit. ‘FIFA 2016‘ (titre de l’année attrape geek) et ‘Black Minou‘ sont les preuves directes de l’intelligence que peut développer un texte bref, car elle suppose avant tous que les auditeurs feront appel à la leur.
Rock, punk et tout ce qu’il y a au milieu (une pincée de grunge), ce qui les réuni se passera bien du jeu des étiquettes. Il faut dire qu’en faisant tourner le vinyle on a envie de tout sauf de définir ce qu’on entend. Au début on se dira «tiens c’est ptet un peu du rock qui a connu les 90’s, blablabla», puis : « ptet qu’au fond on s’en fout ». Des riffs simples, lourds, binaires et quand on veut pousser plus loin c’est notre derrière qui se met à bouger, nous commande en nous disant que Brute Minou s’écoute surtout avec son corps.
Il y a des disques comme ça qui font la différence par une simplicité aussi franche qu’insolente. Brute Minou ne cherche pas à être sophistiqué, ni compliqué. Brut et attachant à la fois, ça sent la fraîcheur des défis de soirée. Et comme le montre la pochette, c’est un jeu. On joue à l’amour, on s’envoie quelques cannettes, on s’amuse et on prend le besoin de lâcher du leste avec sérieux. C’est le meilleur moyen d’éviter de se noyer dans les nuages de xanax et de prozac.
Un disque sorti chez Specific Recordings, qui soigne autant ses choix que ses éditions vinyles. Pour l’occasion la face b présente une magnifique gravure de masque de chat (que les premiers acquéreurs auront eu la chance d’avoir en prime).

Contact e-mail : bruteminou666@gmail.com
Bandcamp link : specific.bandcamp.com/album/brute-minou
Un premier disque de Brute Minou => A écouter ici


Hambourg, Juin 2018
Brute Minou Music Video
Directed, filmed, and edited by: Chloé Kaufmann  
With Leïla Seri and Jane Roques-Fischer.

This is the debut album for Brute Minou, a predominantly female quartet that delivers, in under twenty minutes, what feels like an urgent set where all the sliders are pushed to the max. Lyrics, sound, tracks—everything is at the breaking point, including the daring wordplay, because here, we're primarily there to make noise without over-intellectualizing.
It’s liberating; just listening to the heartbeat that radiates from the eight tracks captures the energy they send out and allows it to take us over. Swaying, electrifying ourselves, and knowing how to have fun without holding back or weighing things down. However, that doesn’t mean we should dismiss the message.
While it may seem to engage lightly and somewhat recklessly, this recklessness operates at two speeds, and it’s up to us to push the relationships. Nothing is random, and nothing is gratuitous in what is expressed. “FIFA 2016” (the geek catchphrase of the year) and “Black Minou” are direct evidence of the intelligence that a brief text can develop, as it assumes above all that listeners will engage their own.
Rock, punk, and everything in between (with a pinch of grunge), what brings them together transcends the game of labels. It must be said that when the vinyl spins, we feel like doing anything but defining what we hear. At first, we might think, “Hey, this is maybe a bit of rock from the '90s, blah blah blah,” then: “Maybe in the end, we don’t care.” Simple, heavy, binary riffs, and when we want to dig deeper, it's our bodies that start to move, urging us to realize that Brute Minou is mainly listened to with our bodies.
There are records like this that make a difference through a simplicity that is both frank and insolent. Brute Minou does not seek to be sophisticated or complicated. Raw and endearing at the same time, it captures the freshness of evening challenges. And as the cover shows, it’s a game. We play at love, throw back a few cans, have fun, and take the need to let loose seriously. It’s the best way to avoid drowning in clouds of Xanax and Prozac.
A record released by Specific Recordings, which takes as much care in its choices as in its vinyl editions. For this occasion, the B-side features a beautiful engraving of a cat mask (which the first buyers will have been lucky enough to receive as a bonus).
Email contact: bruteminou666@gmail.com  
Bandcamp link: specific.bandcamp.com/album/brute-minou  
A debut album by Brute Minou => Listen here
Hamburg, June 2018
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