Chloé Kaufmann mène une recherche artistique qui interroge les frontières entre le territoire intime de la maison et le territoire géographique, perçu comme un espace politique.
À travers ses œuvres photographiques, filmiques et textuelles, elle explore la relation entre l'intérieur, lieu de refuge et de vie privée, et l'extérieur, espace social et public, avec ses tensions et rapports de pouvoir.
Cette articulation entre dedans et dehors devient le prisme à travers lequel elle interroge le contrôle, la liberté et la vulnérabilité. Le territoire géographique devient une métaphore du territoire intime, un écho à la mémoire enfouie ou à la quête identitaire.
Cette articulation entre dedans et dehors devient le prisme à travers lequel elle interroge le contrôle, la liberté et la vulnérabilité. Le territoire géographique devient une métaphore du territoire intime, un écho à la mémoire enfouie ou à la quête identitaire.
Elle cherche à comprendre comment nos émotions marquent le paysage, créant une cartographie sensible entre le réel et l’imaginaire. En confrontant ces deux dimensions, son travail invite les spectateur·ice·s à réfléchir à notre manière d’habiter le monde, et à la façon dont le monde nous habite.
Il s'agit également de s’interroger sur la place des individus dans la société et sur la manière dont le corps, l’intimité et l’identité se construisent à travers ces espaces. Elle propose une réflexion critique sur les rapports de pouvoir et les frontières entre personnel et politique, tout en donnant voix à des récits secrets ou marginalisés. Son travail révèle les liens entre le territoire géographique, espace de lutte et de contradiction, et le territoire intime, lieu de résistance et de réinvention.
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Chloé Kaufmann conducts an artistic investigation that examines the boundaries between the intimate space of the home and the geographical territory, perceived as a political space. Through her photographic, filmic, and textual works, she explores the relationship between the interior, a place of refuge and private life, and the exterior, a social and public space marked by tensions and power dynamics.
This interplay between the inside and outside becomes the lens through which she questions control, freedom, and vulnerability. The geographical territory emerges as a metaphor for the intimate realm, echoing buried memories or the search for identity. She seeks to understand how our emotions leave imprints on the landscape, creating a sensitive mapping between reality and imagination. By confronting these two dimensions, her work invites the viewer to reflect on how we inhabit the world and how the world inhabits us.
It also raises questions about the place of individuals within society, and how the body, intimacy, and identity are constructed within these spaces. Kaufmann offers a critical reflection on power dynamics and the boundaries between the personal and the political, while giving voice to hidden or marginalized narratives. Her work reveals the connections between the geographical territory, an arena of struggle and contradiction, and the intimate territory, a space of resistance and reinvention.